Le football de haut niveau répond à une règle fondamentale : ce sont les joueurs qui gagnent les matchs, c’est l’entraîneur qui les perd.
Dès lors, quel serait le profil de l’entraîneur idéal du SMC ?
Petit tour d’horizon des qualités requises :
1/ Un entraîneur détenant le fameux DEPF (Diplôme d’Entraineur Professionnel du Football).
C’est la base et c’est obligatoire, mais il paraitrait que certains clubs indélicats engagent un prête-nom, dépositaire du sésame, pour couvrir celui qui est en réalité l’entraîneur mais n’en a pas le diplôme. A croire que la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) ne fonctionne pas dans le foot…
2/ Un ancien du club.
Pour gagner, les chercheurs sont formels, il faut confier le poste à un ancien joueur du club, si possible qui a déjà porté le brassard de capitaine. Un exemple ? Gerets et J. Fernandez sont sans aucun doute de très bons entraîneurs, mais c’est avec Deschamps à sa tête que l’OM a mis fin à 17 saisons de disette sportive en remportant un championnat et trois Coupes de la Ligue. Sans parler de Guardiola et ses 13 titres en 4 ans à la tête de l’autre club rouge et bleu, qui a fait oublier tous les autres entraîneurs du Barca depuis Cruyff.
3/ Un ancien milieu de terrain.
A quel poste jouaient Girard, Fernandez, Le Guen, Garcia, Gourcuff… ? A l’évidence c’est en mettant à la tête du club un ancien milieu de terrain qu’on a le plus de chances de succès. Auxerre est d’ailleurs dernier de L1 après avoir eu aux commandes deux anciens défenseurs. Vous allez me parler de Blanc ? Il a longtemps joué milieu axial avant de reculer au poste de libéro…
4/ Un physique avantageux.
Mourinho serait-il le « special one » sans un physique à faire passer Seube pour un obscur Ribery ? On aurait bien besoin de notre « special one » à nous, un « special League one ». En plus, on dit souvent que l’équipe est à l’image de son entraîneur, alors… Et puis franchement, vous croyez vraiment que ce sont uniquement pour des raisons sportives que les femmes espèrent que Rami et Giroud seront sélectionnés pour l’Euro ?
5/ Un bon client pour les médias.
Un entraîneur de haut niveau « passe » bien dans les médias, donne une bonne image de son club et ne zappe pas les conférences de presse les soirs de défaite. Même si on est d’accord que l’arbitrage n’est pas toujours favorable au SMC…
6/ Un amoureux de la Coupe de France.
Un club qui a battu en 1953 la grande équipe de Reims en Coupe de France ne peut pas se permettre d’aligner une équipe B voire une équipe C en coupe et de sortir de la compétition dès le premier match. Voire de gagner un match de coupe mais d’être éliminé pour non respect du règlement. Dans l’absolu, il faudrait un entraîneur qui a déjà réalisé un beau parcours en Coupe de France, par exemple en allant une première fois en demi-finale avant d’aller en finale un an ou deux plus tard. C’est qu’on a envie d’y retourner, nous, au SDF pour supporter le SMC !
Bilan :
Un entraîneur titulaire du DEPF, ancien milieu de terrain axial du SMC, qui a déjà porté le brassard de capitaine, avec un physique avantageux, bon client pour les médias, ayant connu comme entraîneur de belles aventures en Coupe de France…
J’ai beau chercher, je ne vois vraiment pas qui peut répondre à ce profil ! Si quelqu’un a une idée…
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