Aujourd’hui penchons nous avec horreur sur ces équipes qui n’auraient jamais du avoir d’équipe de foot ou alors juste en Division d’Honneur. Ces trois là ont même poussé le vice jusqu’à aller traîner leurs immondes tuniques jusqu’en Ligue 1. Quand on les rencontre on se traîne une espèce de cafard toute la semaine qui précède le match, et quand il nous battent on se sent honteux comme après un lâcher de vesse dans l’ascenseur. Allez courage, c’est juste un mauvais moment à passer.
Le Mans
Le Mans c’est les 24 heures, le basket et les rillettes. Point barre. Mais pourquoi vous avez voulu vous mettre au foot aussi les gars ? Le pire c’est qu’à un moment avec l’ami Jandupeux au recrutement ça a failli marcher : résultat vous vous êtes vus beaux comme des camions et vous avez fait péter le stade de 25 000 places. Comble de l’infamie vous avez inauguré le French naming sans honte ni tracas ni blabla.
Le Mans a même poussé le mauvais goût jusqu’à lâcher son ancienne appellation pour jouer dans la cour des grands. Depuis deux ans, la vérité du terrain contraint Le Mans a une forme de modestie, que n’aurait pas renié le MUC au temps de Léon-Bollée.
La chanson du coin.
Saint-Michel : « Les Rillettes du Mans »
Mon pronostic : 4ème, encore raté.
Arles-Avignon
Déjà le nom est celui d’un vilain assemblage qui fait penser à un vin rouge des communautés européennes. Il y a aussi le stade municipal d’Avignon, certainement une des plus vilaines enceintes du monde professionnel. Mais heureusement il y a Francis Salerno, un homme honnête et subtil, qui grâce à sa grande connaissance du football a porté à bout de bras la belle histoire de ce club, enfin de ce machin là.
L’histoire retiendra qu’Arles-Avignon a réalisé la parcours le plus nul de toute l’histoire de la Ligue 1. Elle retiendra aussi que le Stade Malherbe fut la première équipe a perdre sur ces terres encaissant un but de Kaba Diawara. Non non c’était pas en 1995, c’était il y a deux ans.
The song : La gloire locale célébrant une victoire par une bien belle reprise, Mireille Mathieu : « Bravo tu as gagné. »
http://www.youtube.com/watch?v=6TIySyZZIjA
Ma vision : 18ème, ça suffit maintenant.
Istres
Depuis mai 2005, parler d’Istres à des Caennais c’est comme évoquer Alésia à des Gaulois, ça peut vous revenir rapidement dans un coin de la figure.
Sinon Istres c’est un maillot violet, 2 000 spectateurs de moyenne et puis c’est tout. Ceux qui voudraient rétorquer que cette équipe commence à bien s’installer en Ligue 2 et dispose avec José Pasqualetti d’un entraîneur fort intéressant sont priés de se taire.
Musicalement, n’y allons par quatre chemins. Istres=Camargue=gitane=Félix Gray.
Ma prophétie : 8ème, me demandez pas pourquoi.