L’évènement de l’avant-match est l’inauguration des deux écrans géants. Le maigre public du vendredi soir est tout à sa joie de constater qu’en plus d’être bien fixés, ils fonctionnent. Pour fêter ça nos joueurs nous gratifient de jolies grimaces et autres simagrées dans leurs vidéos de présentation. La palme de la déconne revient au jeune Fayçal Fajr qui y va dson petit mouvement de tectonique, oui oui de tectonique.
Côté caennais, il faut composer avec les absences de Seube et d’Agouazi pour bricoler un milieu de terrain récupérateur avec Moulin et Guerreiro, ce qui signe le retour de Raineau en latéral gauche (sourire crispé). Côté manceau, on aligne pas loin de 11 grands blacks costauds au grand plaisir de François Blaquart et de Laurent Blanc.
Alors que René sort du bureau et prend le bus de 18h17 pour tentrer de rejoindre le stade avant le coup d’envoi, les malherbistes attaquent doucement mais sûrement une première période placée sous le signe de la domination stérile. Seul face au but, Cuvilier envoie une tête toute molle à côté du but rilletiste et peu après Nabab balance une minasse que Janot boxe avec brio. Un peu plus tard Fajr sert 4 caviars consécutifs sur corner qu’aucun de ses équipiers n’a le bon goût de mettre au fond. La domination s’estompe progressivement et c’est avec une lâcheté innomable que l’ennemi lance à la 45ème minute une attaque sur le côté gauche, élimine le soldat Raineau, et conclut par un but assassin de Kanté, dans le désert.
Les bleu et rouge attaquent la seconde mi-temps face à une Brigada Nortmachin abreuvée de Panach’ et de Monac’. Les occasions sont moins nombreuses à l’exception d’une superbe frappe de Fajr que Janot sort d’une claquette digne de Fred Astaire. L’expulsion de ce fourbe de Kanté pour un Oumachiguéri coup de pied circulaire sur Moulin aurait pu être le tournant du match en faveur des Caennais. Il n’en sera rien : même réduits à 10 les Sarthois tiennent sérieusement la baraque, tandis que Moulin, auteur d’un excellent match jusque là, est contraint de sortir peu après.
Pourtant Caen domine encore et touche même la transversale par Duhamel à la 73ème. Quand ça veut pas, ça veut pas et comme souvent suite à une relance tout pourrite, les manceaux récupèrent le ballon et Sylla conclut victorieusement pour le but du K.O. (81ème).
Quelques banalités pour conclure : dominer n’est pas gagner, un être vous manque tout est dépeuplé, la Ligue 2 c’est un combat, Raineau est une buse.
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