La capillarité, élément distinctif du joueur de foot. La bonne coupe de cheveux qui dépasse de la chasuble peut clairement sauver un joueur de l’anonymat (« Hé toi là-bas, le frisé ! Fais la passe au rouquin ! »). Qui parle capillarité de footballeur quelque part en Basse Normandie ne peut s’empêcher d’évoquer le cas référence : Nicolas Seube.
Notez qu’il est incontournable pour toutes sortes de sujet, la semaine prochaine, nous vous donnerons une de ses recettes préférées pour notre page cuisine.
Reprenons donc notre exposé, la coiffure de Nicolas Seube en dit beaucoup plus sur sa carrière qu’il n’y paraît. Le voilà qui passe à la postérité caennaise avec son acolyte, période Jésus, Cédric Hengbart, formant ensemble la défense latérale la plus chevelue du championnat français (seulement terrassée en Europe par quelques tignasses grecques et italiennes). Cet attelage digne d’une publicité Petrol Hahn ayant été contraint à la séparation, Nicolas Seube a dû rebondir. Evidemment il le fit grâce à sa nouvelle coupe courte (mais pas trop courte quand même, on ne gâche pas une nature de cheveu pareille). Le voici nouvel homme avec un nouveau leadership, tournant la page de feu le duo tout en cheveux.
Qu’il fut avisé dans sa transformation capillaire de ne pas suivre les Cyrille Watier, Jérôme Rothen, Reynald Lemaître ou Johan Gallon dans leurs peroxydations ! Qu’il fut avisé également de ne pas tester le coiffeur de Frédéric Bulot, figurant en bonne place parmi les rares spécialistes français de la crête à boucles dorées !
Des conseils avisés, nous aimerions également en donner quelques uns au passage. Jean Calvé tête rasée > Jean Calvé post-repousse. L’équation saute aux yeux dans son cas, mais rappelons-le à qui veut bien l’entendre (et lui racheter une tondeuse). Un sabot que nous conseillons d’ailleurs plutôt court, pour ne pas se retrouver avec le look d’un Vincent Planté coupé à la « Kiki, le kiki de tous les kikis ». Côté cheveux longs cette fois : oui à la Seube Dugarry amélioré, non à la Julien Toudic raie sur le côté. Pas d’entre deux messieurs. Il faut faire un choix tactique clair : défensif ou offensif du ciseau, court ou long.
De conseil en revanche nous n’avons point pour Patrice Garande. Là où son prédécesseur avait réglé ses problèmes avec une capillarité que nous qualifierons d’aléatoire par un coup de tondeuse, la consultation des plus grands coiffeurs du pays n’a pas permis de faire émerger une véritable solution pour cette remarquable implantation basse, toute en petites boucles aériennes. Avis sur photo : « Mais ma chériiiie, à part en travaillant le brushing vers l’arrière et en plaquant le tout avec de la cooooolle, je vois pas comment on peut mieux le coiffer ton coach ! En tout cas c’est sûr qu’il n’est pas coach en coiffure lui heiiin (hihihi) ». Implacable, justement.
Mais que Patrice Garande se rassure, sur le banc, assis aux côtés des coiffeurs, il est entre de bonnes mains en théorie… À moins que les coiffeurs ne soient en fait les plus mal coiffés… Ils ont pourtant le temps de potasser la question pour le collectif, mais le niveau global du cheveu malherbiste reste terne cette saison, on attend en 2013 plus de prises de risques pour une fin de saison en feu d’artifices capillaires !
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