A l’heure où j’écris, rien n’est complètement acquis pour Malherbe, c’est vrai. Je n’ai pas fait maths sup maths spé, mais j’ai un peu d’expérience en matière de montée/relégation, c’est pourquoi je vous propose de vous exposer les raisons pour lesquelles je danse sur mon canapé. La première raison, c’est que we are Malherbe, et en cette fin de saison, we are au dessus du lot, imbattables, we are walking sur l’eau. Mais la deuxième plus pragmatique, tient en quelques lignes compliquées, certes, mais limpides. Cette équation mathématique pour l’accession à la ligue 1, je l’ai rebaptisée le théorème du collier totem. Et je le bosse depuis des mois.
Alors, première donnée à inscrire au tableau : je pose l’effectif caennais *moins Jérôme Rothen*, que je multiplie par x, exposant de Patrice Garande plus son staff au carré. Je retranche de cela l’impact négatif de la prise de tangente de Rothen et ses répercussions vestiaires sur six semaines environ. Mais j’ajoute en coefficient parallèle la croissance exponentielle de l’amour propre grâce au centenaire du club, {x/c+100). Un coefficient qui ne prend sa véritable dimension, puisqu’il est exponentiel donc, qu’au début du printemps.
Je me retrouve donc avec un Stade Malherbe 8ème au classement à la trêve, avec quelques raisons d’espérer, mais pas plus épaisses qu’une mauvaise crème Bridélice, du même pas 10% de matière grasse quoi. Peu importe, le début d’année 2014 bouscule peu l’équation, on change quelques indices sur le terrain, le coeff’ capitaine évolue, l’arrivée d’un vecteur José Saez, le calcul prend néanmoins forme doucement.
C’est donc au printemps que l’équation se débloque. On constate d’abord que la courbe de Duhamel prend une tournure très favorable. Le chiffre final de son équation personnelle n’est pas encore connu, il est à ce jour au point 22 du graphique. L’appui sur l’abscisse N’Golo Kanté est plus que positive dans les développements mathématiques de l’effectif, la variable Fajr connaît également des embellies de plus en plus fréquentes.
L’équation se complique alors quand entrent en jeu deux perturbateurs, tout d’abord quand le nombre de points est retranché de deux par l’intervention de la main de Maboulou, la moyenne arbitrale chute, mais paradoxalement le facteur rébellion grimpe et a un effet multiplicateur de motivation. Au même moment, une marge d’erreur se glisse dans l’équation par l’intervention de l’avion de Nîmes en hypoténuse. Une légère marge d’erreur que la matrice, alias la LFP, a décidé de renforcer en fin de saison, mais qu’à cela ne tienne, l’équation semble très solide à deux, ou donc trois, selon la marge d’erreur, journées de la fin.
La fonction arithmétique du Stade Malherbe Caen devrait donc se conclure par une accession réussie à la ligue 1, grâce au coefficient goal-average, puisqu’il ne lui manque plus mathématiquement qu’un point pour distancer définitivement les équations nancéienne et niortaise. Auquel cas le calcul s’achèvera avec une addition de centaines de bouteilles de champagnes.
Mais à se pencher de plus près sur cette équation, un élément subliminal apparaît, qui donne son nom au théorème : le collier totem de Pat’ Garande. Le voila le facteur numéro 1 de la baraka caennaise, c’est prouvé mathématiquement. L’objet dérivateur de la superstition du coach finira au musée, c’est sûr. Mais pas avant d’avoir fini de peser sur les prochains calculs et d’avoir bloqué l’ascenseur au premier niveau.
Photo: SMCaen.
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