Aux Armes (meuh) les Caennais ne s’intéresse pas seulement à la danse, il se pose aussi des questions existentielles: si François de Malherbe avait eu à écrire un poème sur Mathieu Duhamel, quel aurait été le résultat? Voici un début de réponse avec cette réécriture à la sauce Arsène de ce Sonnet à Caliste.
Sonnet à Duhamel
Il n’est rien de si beau qu’un but de Duhamel :
C’est un transfert où Fortin a mis tous ses efforts :
Et le supporter est ingrat qui voit tant de trésors,
S’il n’élève pas à sa gloire un chant éternel.
La pureté de ses frappes n’est pas chose mortelle :
D’un lob qui fait mouche, parce que le gardien sort :
Son cri de joie ressuscite le kop qui dort,
Et Zlatan n’égale point son talent naturel.
Sa tunique rouge et bleue éblouit les regards :
Le football est en ses yeux, des buts de renard,
Et nous fait reconnaître un miracle visible.
En ce nombre infini de talents, et d’appas,
Synonyme d’accession. Crois-tu qu’il soit possible
D’avoir du jugement, et ne le supporter pas ?
Bonus: Le poème original http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/francois_de_malherbe/il_n_est_rien_de_si_beau.html
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