Dans la rédaction de WAM, on aime les défis. Alors quand Bernard Metsluy, Alex Di Rocco Siffredi et Nicolas Teube ont annoncé à Nostradumas leur volonté d’être transférés vers un pronostic plus conventionnel et moins clivant, nous avons baissé notre froc, retroussé nos manches et enfilé notre string de match pour trouver des remplaçants à la hauteur des grands pornostiqueurs. Ce qu’il nous fallait, c’était des gars capables de bander pendant 90 minutes d’un Evian-Bastia, d’apprécier à sa juste valeur une équipe qui blinde derrière ; des mecs qui ont gardé leur abonnement à Canal+ en respect pour ce que « Jour de foot » et le « Journal du hard » leur ont apporté. Des malades qui épluchent Union, Penthouse et Playboy et se paluchent comme des ados en lisant l’Equipe et France Football.
Des semaines durant, la rédaction de WAM s’est fait le Jacquie et Michel du prono footballistique. Ils ont défloré la fine fleur des Malherbites : des scatos (Sambou Y’a ta diarrhée, Thomas beurre tôt, Alexandre Raie noire, Aziz Benne à s’caca, Corps sale, Cyrille Wachier, Mathieu Boutdemerde, Fécale rage), des fans fontaines (Vincent Trempé), des rois du fesses à face (Milos Groderche, Olivier Bocul), des MILF – Malherbiste I’d like to fuck – (Bill Paye Ta Tchato, Frédérik Vise les Yeux, Rémy verse foutre), des esthètes (Olivier Bellizizi, Stéphane Dedebande, William Lokoquin, Olivier Piqueue, Elliot Grand doigt, Quequette Andresson, Youssef El Arabite, Pitre den bourre, Emmanuel y bourre où ?), des rugueux (Cédric Huge Barre, Christophe Poing, Gaby cale des ronds) des grands noms (Reynald Le Mètre, Froque du mât), et même des routiers (Alain Vandeputte, Steve Savidange). Nous en avons gardé 10 pour leur polyvalence, leur complémentarité et leur amour du beau jeu. Une équipe finalement gérée par le patron, le maître laitier par excellence : Jean-François Gourdin. Alors, cher lecteur, si tu veux remporter quelques deniers et renouveler ton abonnement à XXL, ne fait pas ton Mathias Outré et laisse-toi prendre au jeu.
Bastia – Lens : 2-0 (par Lilian qu’on prend)
Jouer au suce pendu
Un porno de la semaine est fait tout particulièrement pour un joueur : Brandao. Coup de pied, coup de boule(s), coup de bite. Il a tout pour réussir dans ce contexte et marquer son grand retour. D’autant qu’au milieu, Claude Makelele décide lui mettre Pino cul. En face, les Lensois ne se procurent aucune action. Seul devant, Thouzghar rage (dédicace aux coquins huilés de l’Orne) !
Rennes – Paris : 0-3 (par Grégory t’a fourré)
Macro-Paris contre micro-pénis
Difficile de rivaliser avec l’ogre parisien qui compte dans son effectif un Ibra de bébé. Avant la pause, impuissant, Ntep met en grand coup dans la Motta. Les joueurs de Montanier touchent alors le fond. La présence d’un très gros Grosicki n’y change rien. Paris, avec tous les membres de son effectif, revient de Bretagne avec les trois points.
Lille-Nantes : 0-0 (par Johan Gars long)
Un match cacastrophe
Quelques minutes avant le début du match, le spectateur se doutait un peu de la couleur du match. En tribunes, les supporters lillois affichaient des banderoles au goût douteux : DUPÉ = FOIREUX et GAKPE DE TRAVERS. Alors, quand sur sa droite Sébastien Corchia, plus aucun doute n’était permis. Le jeu pencha vers la gauche et, comme un véritable coup bas vint la fidèle gastro. On bouffa un vrai match de merde qui se ponctua sur un score nul somme toute (scato)logique.
Saint-Etienne-Caen : 0-1 (par Stéphane Loche)
Chaud chaudron
La veille du match, Galtier annonce quelques remaniements dans son onze de départ. Ayant peur pour sa place de titulaire, Bayal Sall se roule dans la boue en criant « Prends-moi, prends-moi ». Enervé, le coach des Verts lui répond : « Oh, oh, faut y aller Mollo ! ». Ce que Yohan, mouillé, prend pour une annonce. Pieds et poings liés, Galtier s’attend à une longue soirée SM, d’autant que l’ailier l’oblige à sortir son gros Monnet-Paquet. Le début du match est pourtant à la faveur des locaux. Mais au quart d’heure de jeu, Dudu la joue à l’esbroufe. Sur un corner, il susurre à l’oreille de Paul « Baysse ta culotte, c’est moi qui pilote ». Alors les Stéphanois en prennent plein les mirettes. Julien tire dans les tribunes, N’golo dans la case. 1-0 : Fodé est en joie, de toute évidence coït a. Sur le banc, les remplaçants passent un bon moment en écoutant la lecture du marquis de Saad : « Nous allons voir l’effet de ce dernier remède. Eugénie, sucez mon vit pendant que je travaille à vous rendre une mère, et qu’Augustin me rende les coups que je vais porter. Je ne serais point fâché, chevalier, de te voir enculer ta sœur : tu te placeras de manière à ce que je puisse te baiser les fesses pendant l’opération. » De toute évidence, tout le monde s’est bien fait Forez.
Evian – Marseille : 0-2 (par J’ai mis Hébert)
Lèche-moi Labrune
Les joueurs d’Evian commencent le début de saison comme des glands, en touchant le fond du classement. Les hommes de Labrune, eux, ont soif de victoire. L’entraîneur Bielsa voudrait mettre Fanni sous le baby, mais quand les Savoyards rentreront Hansen, ce ne sera pas la même Samba. Les Roses jouent dans la profondeur, la défense phocéenne est sereine et Bruno, le Nacho Vidal belge, touche la barre transversale. A la pause, les entraîneurs sortent le steak, et les grands dictons sont déballés : « Femme fontaine je ne boirais pas de ton eau », « Marseille, un port, des putes et du maquereau ». Mais les Bleu et blanc prennent l’avantage par deux fois grâce à Barrada, le petit prince du rail. Dans les vestiaires, la partie laisse place à la partouze et tous chantent : « Mendy, dis moi oui ! ».
Reims – Toulouse : 1-3 (par Aurélien Monte un roux)
Sex toy story
Les hommes de Casanova, la rose entre les dents, se rendent en Champagne en cette cinquième journée pour faire péter le bouchon. En première période, les Rémois, mondialement connus pour leur tactique en coup de pied de coin, vendangent. Mais le match va de Charybde en Sylla pour Reims, Étienne Dildo pénètre par l’arrière et Medhi Fennouche par deux fois. Malgré cette débandade, Johnny reste Placide et Valentin Grosseverge harangue les croupes ! Tel un chat sauvage, Yann Benedick renverse et Diego, libre dans sa tête, réduit le score pour les Champenois. Devant, David N’God se la joue solo. Mais c’est sans compter sur la verve des Toulousains qui, Bangre mal gré, assène le coup de grâce par une réalisation de Trichard, le frère de Denise.
Guingamp-Bordeaux : 3-0 (par Luc bourre Elie)
Total rectal
Tout se passait bien pour les Bordelais jusque-là. Un peu comme une amourette de vacances : les galoches dans la piscine du camping ou les premiers touche-pipi sur la plage. Le tout en oubliant l’année scolaire pourrie qu’on vient de passer. Mais dans le vestiaire, une vieille blague moisie de Pallois vient stopper la magie. Alors que Sagnol annonce l’équipe type, le défenseur se retourne et balance un « Dans ton cul Planus ». Seul Badin rit, comme souvent d’ailleurs. Sans cohésion d’équipe, la fessée, et plus si affistnité, s’annonce cinglante. La recrue Schwartz, déjà surnommé Schwartzie, s’occupe de l’opération, d’un hâte trique planté en deux minutes. Quand on sait que dans les Cotes-d’Armor on a Guingamp, ça risque de piquer un peu.
Montpellier-Lorient : 0-0 (par Faciale Fajr)
Des chybres et des lettres
Avant le match, le coach breton est contraint de changer son dispositif. La faute à une chute de Sunu dans l’escalier. Ensuite, si le super-sub lorientais a illuminé le mois d’août, la coupure internationale a fait son travail et Valentin va devoir traverser une longue période de disette. Pour scorer, il lui faudra attendre avril, Lavigne… Bref. Le match aurait pu se résumer à quelques actions. D’un côté, un Robert aligné en pointe et découvert, puis plongeant. De l’autre côté, un Yacine qui Jebbour dans tous les espaces adverses. A la dernière minute, le jeune Quentin qui, bien que souillé par les Lorientais a gardé un Cornette, voit le gardien des visiteurs s’interposer. Y’a pas à dire, Arielle, Lecomte est bon.
Nice-Metz : 1-0 (par Pape Sale)
Tous les trous sont permis
Dès le début du match, les esprits s’échauffent. Rocchi, qui aime les poings, en veut Amavi. Dans sa surface, Mouez Hassen un coup dans le Cornet, qui est alors remplacé par Vion. Le jeune entrant est alors victime une vilaine gifle d’un réel Puel à tartes. L’arbitre, décontenancé, lâche : « En plein dans le Vion ». En deuxième période, on en revient au ballon rond. Mais la bonne action des visiteurs (Marchal passe par le côté, Choplin par d’arrière) ne trouve pas Falcon, marqué à la culotte ce soir et qui manque de se déchirer sur une accélération. Les Messins ont beau bomber le torse, leur attaque manque de soutien, même si Ndaw fait figure de gros bonnet. C’est en fin de match que tout se décantera finalement : Franck, bien lancé dans la profondeur, effacera Milan d’un coup de rein, et Hornorat son adversaire en glissant la balle sous le portier.
Lyon-Monaco : 0-1 (par Stéphane deux dedans)
Ou comment vider ses triburnes
Duel de futurs européens ? Pas si sûr. Le match est fermé, chaque équipe a le pied sur le frein. Heureusement pour les Monégasques, Jérémy a Toulalan du monde pour décrocher la toile du but de Lopes. Hubert, fourré, en a mal aux fesses. Monaco revient dans la course à la C1, en espérant sauter les préliminaires. Même avec son attitude de lèche-cul, Jean-Michel Aulas l’obligera à se pignoler devant des vieux DVD de croupe d’Europe. Les supporters en colère espèrent ne pas descendre en L2, où les délices se limiteraient à une partie à Troyes.
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