Cette semaine, Nostradumas a rallumé son minitel pour envoyer ses dernières prédictions pour le 3615 Paris sportifs. En naviguant deci delà, entre Ulla et les Pages Jaunes, il a perdu son temps et son chemin jusqu’à atterrir par hasard sur le 3617 Google Fight. Ni une, ni deux, voilà la technologie au service de votre PEL !
Bordeaux – Evian :
A peine meilleure que l’eau du robinet, la bien plate équipe d’Evian aura fort à faire face à un Bordeaux qui tâche bien moins que les saisons précédentes… C’est un peu le duel du grand cru contre le petit cuit.
OM – Rennes :
Au vélodrome en pleine ère glacière, les loco veulent enchaîner pour confirmer leur statut de candidat au titre. Rennes qui n’a jamais candidaté à rien pourrait néanmoins les surprendre, à coup de penalty ou de csc de Rod Fanni…
Toulouse – Caen :
Faut il réellement un google fight pour déterminer qui du football gras et mou toulousain ou du jeu élégant et fin à la caennaise triomphera ? En parlant de faim, y en a un qui a les crocs, son nom c’est Matt Dieuhamel. Il va les retourner.
Nantes – Nice :
Portés par la chance en ce moment, les Nantais ont réintégré le haut du tableau et instauré une digue solide entre leur classement et la menace de la relégation. Mais cette digue du cul pourrait bien céder sous la pression des Niçois, qui eux ne vont pas de Nantes à Montaigu mais bien de Nice à…
Qui gagne le combat ? Fight !
Metz – Bastia :
Les Grenades au pays des Grenats, un match forcément explosif. Les Corses partent favoris puisque tout se goupille bien pour eux en ce début de saison. Les quasi-Teutons peuvent toujours faire appel à la maréchaussée (Ein, Zwei, Polizei) et faire feu de tout bois (Drei, Vier, Grenat tire), les lacrymos seront sans doute de sortie au coup de sifflet final.
PSG – Lyon :
JMA veut renouer avec son glorieux passé. Alors il emploie une méthode forte : il explique à Lacazette comme avoir la classe de Will Smith, apprend à Lopes à danser la tektonik, leur montre comment mener un déplacement sans Google Maps et gérer l’Europe en servant des quenelles en loge. Mais ces méthodes de mec hype y’a dix ans pour battre les mecs hype de maintenant, tout de Daniel Hechter rutilant ?
Lorient – Reims :
Aujourd’hui, plus personne n’a peur d’aller jouer au Moustoir. Sans Gourcuff, les gars n’ont plus que leur biniou et leur couteau, alors ils n’ont plus qu’à charger tous ensemble, à poil, en soufflant « Amazing Grace » dans leur peau de mouton synthétique pour effrayer l’adversaire, façon Braveheart. En face, Reims vit sur la réputation de quelques millésimes depuis longtemps éventés et manque désormais de bouteille au plus haut niveau.
Lens – Saint Etienne :
C’est logiquement en Picardie que va se dérouler le duel entre les deux « meilleurs publics de Confession intimes » de France. En effet, le mineurico est un match qui se déroule d’abord dans les tribunes. Sur le terrain, seul un miracle (un csc lensois, une frappe cadrée de Touzghar) permettrait d’éviter un 0-0 qui laisserait les cons sans gain.
Monaco – Guingamp :
Après une rouste à Florence, les Bretons se déplacent sur le Rocher pour obtenir embonpoint. Dans les tribunes, Albert Le Gros et Noël Le Gras calculent leur tour de taille. Alors qui de ces gras du bide va obtenir le droit d’atteindre le ventre mou ?
Lille – Montpellier :
Dans le temps additionnel, les gadjos de Montpellier pourrait surprendre la défense lilloise, pourtant solide et affinée. Les Gipsy repartent avec la caisse du stade. Le casse parfait de la 6e journée. Sur le papier. En vrai, les nordistes en font tout un fromage auprès de l’arbitre, l’homme au sifflet est bien décidé à barrer la route aux loulous Montpelliérains…
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