Voir le communiqué officiel (mais sans ironie) du SC Bastia
Alors que durant tout le cycle des premiers matches aller aucun incident n’avait été enregistré dans le parcours du Stade Malherbe de Caen, les 7 dernières rencontres ont été marquées par des épisodes préoccupants qui ont été consignés dans les rapports des officiels.
Vendredi dernier, prétextant une réaction d’orgueil dans la course au podium les Lyonnais Lacazette et Benzia ont refusé de respecter l’équipe caennaise en lui donnant une leçon de festival offensif. Ces gestes inconsidérés vaudront probablement à leurs auteurs une citation à comparaître devant le comité d’éthique de jeudi soir. Comme on pouvait hélas s’y attendre, les effets de la campagne d’espérance suite à la réception de Lorient (qui s’est soldée par une accidentelle victoire à domicile) ont donc été immédiats. C’est le grand retour de la vieille rengaine qui consiste à condamner avant l’heure une équipe à « prendre l’ascenseur » afin de présenter notre stade comme un « lieu où ne peut pas jouer en ligue 1 deux saisons de suite ».
Depuis le début de la saison, les manœuvres de déstabilisation se sont succédées : l’affaire des chevals qui auraient « soi-disant » fait du saut d’obstacle sur notre pelouse, l’affaire des pénos qui auraient « frôlé le gant » (décidément) du gardien caennais Vercoutre. A chacune de ces attaques, le Stade Malherbe a répondu par la voie judiciaire (la mascotte Norman poursuivie pour usurpation d’identité de notre Viking) et par la voie disciplinaire (dossier d’Origi poursuivi pour plongeon calomnieux devant la commission de discipline de la fédération française de natation). Notre club continuera à se défendre, autant de fois que nécessaire, par tous les moyens à sa disposition.
De longue date, certains joueurs adverses et certains officiels ont compris qu’à d’Ornano il est facile de faire une « contre-attaque » pour marquer « un but » ou simplement repartir avec les « trois points ». Rien que pour de simples petites erreurs de marquages ou des relances dans les pieds de l’adversaire, le Stade Malherbe a payé très cher en étant de manière abusive et répétitive suspendu de ligue 1.Des suspensions qui ont créé un engrenage dont nous avons failli ne jamais nous relever lors de notre dernière saison de ligue 2 où heureusement on n’a pas été trop cons.
Aujourd’hui, nous ne pouvons plus tomber aussi facilement dans les panneaux que nous tend déjà Pierre Menès et la blague diffamatoire du sponsor « Otis » lors d’un Canal Football Club. Pour le déplacement à Guingamp pas moins de 11 joueurs adverses nous attendaient sur la pelouse, à l’affut du moindre incident. Alors qu’un match capital contre Bastia se profile le 20 décembre, tout le monde doit prendre conscience que nous sommes atteints de scoumoune particulière. Et donc en danger à chaque instant. Qu’il s’agisse du placement de notre défense ou de notre possession de balle, nous appelons donc de nouveau chaque joueur et au-delà tous les membres du club à la vigilance, pour le bien de tous.
Peu importe qu’on nous taxe à Paris ou ailleurs de paranoïa, que l’on mette en avant notre record de descentes en remontant à Pierre Mankowski, nous n’attendons rien de personne. La solution est en nous : d’ici plusieurs matches, le comportement de notre équipe sera exemplaire. Les Léopards de d’Ornano sont de retour. Ils n’ont aujourd’hui besoin que des encouragements de leur public. De ce public qui les a
poussés à accrocher 4 points à domicile. Et qui leur permettra demain, en doublant quasiment la mise, de poutrer les Corses jusqu’à saigner.
Tuttirlipinpon sur le ciuaua.
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