Quand les caennais font leur cinéma.

 Vous suivez tous la trépidante saga Un match/ un film depuis maintenant le mois d’août. Chaque match dévoile un nouvelle histoire que même les plus fous des scénaristes américains n’auraient jamais imaginé. Mais pour faire un bon film, il faut des acteurs d’exception qui maîtrisent leur rôle à la perfection. Et sans nous vanter, le Stade Malherbe de Caen possède l’un des castings les plus riches du championnat de France ! Distribution des rôle pour ce qui ne pourra être qu’un film d’action (avec un peu d’humour quand même)

 Rémi Vercoutre est le sidekick. C’est le personnage comique du film. Il aime parler, surtout chambrer mais de préférence quand il y a du monde pour le protéger. Une défense par exemple. Son modèle ? Joe Pesci dans l’Arme Fatale.

 Yahia et Da Silva sont le duo de flics. S’ils sont cools et unis comme les doigts de la main à la  Starsky et Hutch, sur le terrain ils ne font pas de sentiments et se transforment en Judge Dredd et Robocop. Dans la surface, la loi, c’est eux.

 Felipe Saad est l’intellectuel du groupe. C’est celui qui conçoit tout le plan mais qu’on voit peu sur le terrain, il reste toujours dans l’ombre du héros pour le guider. Son coté de grand sage lui vaut d’être écouté des autres. Intervient toujours en dernier recours si la situation devient trop périlleuse.

 Thomas Lemar est le jeune sorti de l’académie de police. C’est celui qui est encore plein de rêves, qui veut tout changer. Après une ou deux descentes, son idéal va en prendre un coup.

José Saez est le bon pote : Il en faut toujours un dans un film. C’est le gars sympa, toujours là pour faire une bonne blague et dépanner le héros. En revanche, si vous commencez à lui donner davantage de responsabilités, ça va vite devenir le chaos. C’est comme si vous laissiez la sauvegarde du monde à War machine au lieu d’Iron Man.

Manu Imorou est le petit génie de l’informatique. Pas le meilleur sur le terrain, mais quand il s’agit d’être derrière un écran, il devient INVINCIBLE ! Peut craquer n’importe quel programme mais jamais en défense.

Alexandre Raineau est le figurant. Tu n’as pas le temps de te demander si tu ne l’as pas déjà vu dans un autre film qu’il a disparu.

Nicolas Seube est le héros. Un physique de jeune premier, increvable, charismatique, il porte son équipe à bras le corps et sauve la veuve et l’orphelin. Les hommes le respectent, toutes les femmes sont folles de lui mais il n’a qu’un objectif : remplir sa mission .C’est l’équipe des Expandables à lui tout seul.

Mathieu Duhamel est le traître. Le mec dont tu ne te méfies pas au départ, même s’il y avait quelques signes avant-coureurs, et qui te double à un moment du film en passant à l’ennemi. Il est évidemment puni à la fin du film, en l’occurrence à la 38eme journée dans notre cas.

Julien Féret est le faux second rôle. Le gars sans prétention, qui semble être la pâle copie du héros, mais qui finalement s’avère être un élément central de l’intrigue. A la fin du film, tu te demandes si ce n’était pas lui le vrai héros du film.

Hervé Bazile est le sauveur. Quand tu crois que tout est perdu, il intervient pour filer le coup de main (ou de pied) salvateur qui tire l’équipe de la panade. Il apparaît toujours à la fin du film et repart comme il est arrivé.

Nangis  est l’informateur. Rusé, il flirte avec les limites de la loi pour recueillir les informations essentielles à la réussite du plan . Méfiance toutefois, il n’est pas toujours fiable.

Fodé Koïta est l’ami du héros . Le personnage sympa, à qui tu t’attaches mais qui se fait descendre pendant le film et que le héros va chercher à venger.

Nicolas Benezet est la recrue tardive . Quand on a perdu un membre de son équipe, il faut recruter un nouvel homme. Il apparaît souvent au milieu du film, fera un coup d’éclat, mais sera davantage un second rôle. A moins que…

Patrice Garande est le boss. Le personnage qui gueule sur ses troupes mais qui assume ses responsabilités quand quelque chose foire. Il sait se rendre sympathique et est proche de ses hommes. Avec lui, les plans se déroulent presque souvent sans accrocs.

Xavier Gravelaine est le vieux flic : C’est la légende, le mec qui a roulé sa bosse et n’a plus rien à prouver.  A quelques encablures de la retraite, il en a surtout marre de toutes ces conneries. Honnête et droit, les seules valises qu’ils tolèrent ne sont pas celles qui contiennent des billets mais celles qu’il a sous les yeux. Il apporte son expérience aux jeunes pousses.

 Jean-François Fortin est le patriarche : C’est lui qui dirige la famille. Il n’hésite pas à remettre les jeunes loups à leur place mais assume ses responsabilités. Il en impose, c’est la figure honorable et respectée mais il ne faut pas trop lui baver sur les rouleaux car ses colères sont mémorables. Seul Jean Gabin est meilleur que lui dans ce rôle.