Un article à lire en chantant et en espérant que vous le terminiez enchanté.
Felipe Saad: Qui c’est celui là, Pierre Vassiliu. Un joueur qui possède une maîtrise et qui aime visiter les musées? Les footballeurs le regardent du coin de l’oeil et se disent qu’il est complètement toqué ce mec là! Complètement gaga!
Mathieu Duhamel: Ne me quitte pas, Jacques Brel. C’était notre idole et il nous a lourdé au bout de trois ans d’un amour sans nuage. On n’était prêt à lui offrir des perles de pluie, il a préféré l’eau en bouteille.
Jérôme Rothen: Place des grands hommes, Patrick Bruel Quand t’es parti du club, on s’était dit rendez-vous dans dix ans, même championnat, même club, même stade. Mais des fois, il vaut mieux ne pas se revoir.
Alexandre Raineau: Fais-moi une place, Julien Clerc. Raineau ne cesse pas de la chanter à Garande. Pas une place auprès de son coeur, dans son avenir ou dans ses urgences. Non, juste une place sur le terrain, ce serait déjà pas mal.
Jean-François Fortin: Le téléphone pleure, Claude François: Ecoute, Pilou est près de toi? Il faut lui dire Pilou, si on n’est pas trop cons. A défaut du téléphone qui pleure, ce sont surtout les enquêteurs qui se sont marrés.
Nicolas Seube: Le chanteur, Daniel Balavoine. Je vous le présente, il s’appelle Nicolas, il voulait réussir sa vie, être aimé. Il est beau, il a gagné de l’argent et il est intelligent. Quant aux femmes nues se jetant sur lui, je connais plusieurs postulantes.
Emiliano Sala: Zorro est arrivé, Henri Salvador. En décembre, les espoirs de maintien étaient presque réduit à néant. Et alors? Et alooooors? Emiliano est arrivé, sans s’presser et nous a claqué quelques buts qui valent de l’or.
Damien Da Silva: Roc, Nadiya. Depuis le début de saison, Damien Da Silva est comme un roc, le piler de l’espoir, toujours boosté à bloc, même un peu trop dans certaine intervention. S’il continue sur ce rythme, il nous chantera Si loin de vous dans un grand club.
Alaeddine Yahia: Le blues du businessman, Claude Dubois. Il a du succès à l’arrière, mais ce qu’Alaedine voulait, c’était être un artiste, passer son temps entre le rond central et la surface de réparation adverse et voir son nom qui s’affiiiiiche sur l’écran de d’Ornaaaanooooo.
N’Golo Kanté: Je vole, Michel Sardou. A la fin de la saison, Xavier Gravelaine et Jean François Fortin trouveront une lettre à coté d’un cartable: « Chers dirigeants je pars, je vous aime mais je pars, vous n’aurez pour de troisième poumon ce soir ».
Rémy Vercoutre: Marche à l’ombre, Renaud. Celui qui fut longtemps dans l’ombre de Lloris puis de Lopes n’est pas le dernier à chercher la baston, notamment avec ses amis Stephanois. Et tant pis s’il est gaulé comme un sandwich SNCF.
Lenny Nangis: Marche tout droit, Claude François. Lenny court tout droit, et quand il y a un joueur démarqué là-bas, il fait celui qui ne le voit pas.
Emmanuel Imorou: Goodbye Marylou. A la fin du match, quand l’écran s’allume, il tape sur son clavier, tous les mots sans voix, qu’on se dit avec les doigts, et qui on le sait, vont faire un max de RT. On n’espère jamais dire « Goodbye Imorou »
Elliot Grandin: Disparu, Jean-Pierre Mader. Un jour d’hiver, on t’attendait à l´ombre des arcades, en écoutant les clameurs du match de foot dans le vieux stade Venoix. On t’a cherché partout, des voisins t’ont vu partir avec deux hommes à bord d’une Ford Falcon immatriculée dans les Bouches-du-Rhône. Les dernières nouvelles qu’on a eu de toi venait de Blacpool.
Michel Rio: Je vais vite, Lorie. Michel allait vite, il s’entraînait à ne pas perdre une seconde. Un soir, il lui en a fallu seulement huit pour marquer.
Sébastien Mazure: Le géant de papier, Jean-Jacques Lafon. On pouvait lui demander de combattre le diable d’aller défier les dragons du néant, de vous construire des tours, des cathédrales sur des sables mouvants, mais quand il fallait jouer plus de cinq matchs sans se blesser, il devenait un géant de papier.