Nom : Florian le Joncour
Age : 20 ans
Poste : défenseur central
Surnom : Le Menhir de d’Ornano.
Points forts :
Florian Le Joncour c’est l’inconnu de service qui arrive du niveau amateur pour jouer le remplaçant et progresser doucement au contact des titulaires. Si l’on se souvient que l’on a déniché Ngolo Kanté ou Hervé Bazile de cette manière et qu’en plus sur le papier le taulier c’est Alaedinne Yahia on peut déjà raisonnablement l’imaginer sur le terrain dès la reprise au Vélodrome.
Notre petit nouveau a un physique de costaud et présente déjà de belles promesses en une saison très réussie en CFA. Quand il arrive à l’US Concarneau en début de saison dernière il ne tarde pas à se mettre dans le thon au sein d’une équipe très joueuse. Cette équipe parvenue en quart de finale de de la Coupe de France rappelle un peu une certaine Roja sud américaine. C’est le Chili Concarneau.
Florian Le Joncour progresse tellement vite qu’il termine même dans l’équipe-type de la CFA la saison dernière. Voilà qui marque une progression certaine par rapport à José Saez ou Alexandre Raineau qui ont un peu peiné ces derniers temps en CFA2.
Il prend dans l’effectif caennais la place laissé vacante par Yrondu Musavu-King : pour faire mieux que lui il suffira déjà de ne pas se blesser. On lui conseillera également d’éviter le casier laissé libre par Felipe Saad quelque peu marabouté par les élongations et les contractures ces derniers temps.
Points faibles :
Il a été formé à l’En Avant Guingamp, cet affreux petit club agricole qui a une fâcheuse tendance à nous piquer nos idoles et à venir gagner à d’Ornano ces derniers temps. Afin d’éviter une nouvelle guerre civile qui pourrait provoquer quelques millliers de victimes au bord du Couesnon, il serait bien inspiré de suivre l’exemple revanchard d’Hervé Bazile également non conservé par les Guingampais à une époque.
On avait dit « pas le physique » mais bon là quand même on est un peu gênés. Après une longue discussion en conférence de rédaction, nous ne ferons donc qu’effleurer le sujet fort sensible de ses cheveux que nous qualifierons pudiquement de blonds vénitiens. A toi lecteur et ta conscience de décider s’il faut en parler, en rire ou faire semblant de ne pas avoir vu.
Depuis l’affaire du Costières on aime patronyme, et il faut bien reconnaître qu’en découvrant le sien on a bien rigolé. Déjà qu’il est difficile de se faire un nom dans le milieu hyper-testostéroné du football mais débarquer en portant une identité rappelant les micro-pénis doit forcément susciter quelques moqueries. Courage à toi Florian, surtout quand tu prendras ta douche avec Manu Imorou.
Enfin et vous l’aurez tous remarqué, Florian Le Joncour est Breton. On ne voudrait pas paraître chauvins mais Xavier Gravelaine nous avait promis des petits Kevin Marie de Coutances et des petits Jordan Delaunay de Sées. Bon en attendant, on va faire preuve de tolérance en se disant qu’il pourra peut-être marcher sur les pas de Cyrille Watier ou d’autres moins connus qui à force de patience et de discrétion finirent par obtenir leur naturalisation.
Potentiel d’adulation par le public : 8/10
On ne peut pas être à la fois roux, Breton et porter le nom d’une petite verge sans avoir une sacrée force caractère, sinon Florian le Joncour n’en serait pas déjà là. Alors voilà Florian, le mieux est de me rabattre mon grand caquet à grands coups de tacles glissés et d’interventions viriles mais correctes dans la surface et pourra sûrement s’aimer follement.