Nom : Jeff Louis
Age : 22 ans
Poste : Milieu offensif
Surnom : Louis XIV
Points forts :
Jeff Louis est une recrue de choix pour le SMC, avec un profil de milieu dribbleur et technique qui devrait ravir le public. Après avoir subi Raspentino et Koïta, ça risque de nous faire sacrément bizarre de voir un ailier capable de passer un adversaire balle au pied.
En plus, Louis dispose d’un physique atypique, petit et trapu, à la Titi Deroin. Oui, on n’a pas peur des comparaisons chez Wam. En gros (sic), Jeff Louis, c’est Lemar avec un physique d’adulte…
Et puis, Jeff Louis a déjà une jolie petite carrière derrière lui : plus de 100 matchs professionnels, une vingtaine de sélections internationales (ok, c’est avec Haïti, même Jean-Jacques Pierre y est titulaire) et quelques matchs de C1 et de C3. Le tout à 22 ans, l’âge de Jonathan Beaulieu… Et oui, vu comme ça, ça calme !
Surtout, Jeff Louis dispose d’un moral d’acier : il a vécu au Mans et à Nancy, vous imaginez ?! Cela change quand même d’Haïti… Il a même un mental tellement solide qu’il a réussi à jouer deux saisons consécutives sous les ordres de Pablo Correa, le coach le plus défensif de l’histoire du foot… Alors ce n’est pas un centre d’Appiah ou un dribble de Duhamel qui vont lui faire peur, il a déjà vu assez d’horreurs comme ça dans sa vie.
Points faibles :
Affublé d’un statut de gros espoir, Jeff Louis n’a pour l’instant réussi à s’imposer ni en L1, ni au Standard. A sa décharge, il devait signer à Bruges au départ, et le Louis de Liège a clairement été moins bon que ne l’aurait été le Jeff de Bruges.
C’est tout le problème, Jeff Louis n’est pas du tout constant et montre différents visages au cours d’une saison, si bien qu’on parle carrément des mille Louis pour parler de ce dribbleur en série…
Il sera d’ailleurs d’autant plus attendu par les supporters du SMC qu’il nous a marqué un but incroyable en mars 2014, dribblant quatre joueurs avant d’ajuster le gardien caennais. Et là, c’est compliqué de réitérer l’exploit, sauf évidemment à demander conseil à Imorou, spécialiste en ajustage de gardien caennais…
En plus, Louis est tellement sérieux qu’il a abandonné la sélection haïtienne, comme Jean-Jacques Pierre, choqué que ses coéquipiers amènent des partenaires du sexe opposé pour jouer les prolongations et les tirs aux putes dans les chambres d’hôtel. Bref, un type normal, sans histoire, limite ennuyeux. Genre Nivet ou Seube. Et si on n’a plus de potins salaces à se raconter, on fait quoi, nous, à la mi-temps ?
Pire, comme Louis a choisi le numéro 14, on va entendre toute l’année des blagues merveilleuses sur Louis XIV, le masque de fer et l’affaire des poisons… Alors c’est injuste, c’est lui qui merde, et c’est nous qu’on subit.
Au final, même si la paire Louis Delort peut devenir la révélation francophone de l’année, les supporters risquent quand même de manquer de Voice pour les encourager…
Potentiel d’adulation par le public : 8/10
Avec un profil offensif et spectaculaire, il a tout pour se faire aimer du public. Le seul bémol, c’est qu’à Malherbe il n’y aura toujours qu’un seul « P’tit Louis », c’est le légendaire Requier, qui a marqué à tout jamais l’histoire du club.
Et puis malheureusement, le départ de José Saez va lui porter un préjudice évident, tant le duo Louis Saez aurait pu faire perdre la tête aux supporters, surtout dans les matchs couperet.
Malgré tout, on n’a qu’une envie, c’est de dire à Jeff de venir chez nous :