Je vais vous conter, à travers un petit jeu où il faut retrouver un certain nombre de joueurs du Stade Malherbe, l’histoire du petit Bazile et comment il a découvert la passion du foot et de malherbe. Je vous préviens, certains sont capillotractés. N’hésitez pas à mettre votre score en commentaire !
Né hors la ville, c’est à la campagne, devant le petit perron de sa maison, que le petit Bazile a passé son enfance. Sa bonne mère était le maître de maison en l’absence de son père et lui demandait des coups de main pour ranger. Il habitait dans un beau lieu, mais le garçon s’ennuyait. Pourtant, avec ses copains, ils construisaient des cabanons. Ils disposaient alors du fer, pour les poutres, et faisaient attention à s’arrêter au trait afin de ne pas dépasser la côte. Ses copains et lui faisaient le toit en paille et les murs en pierre. Il adorait courir (alors qu’il s’ennuyait, sa mère lui avait dit « bah cours »). Son parcours allait du mat de sa maison jusqu’au cap Feret. Il était aussi rapide qu’un lièvre et pas du genre à rester planté pour attendre la tortue (il était lent Gilles). Il n’avait jamais les batteries à plat.
Un peu plus vieux, il avait été embauché au Nabab Kebab, mais il trouvait l’absence de four niais quand on est le maitre de la cuisine. Il en avait testé des petits boulots comme la couture, mais il n’était pas grave laine. Il avait aussi travaillé dans les travaux publics, où il se les caillaient sous le brouillard, avec le ciel d’hiver, le gris. C’était l’époque des Maes, du calva et des cabernet d’Anjou à l’apéro en terrasse, et des rixes après les matchs où il sortait avec ses collègues de travail. A cet âge ça vidange plus facilement. Il y avait son cousin, Germain qui était un peu barré, mais également Jean, dont la paresse et le lourd sommeil, faisaient qu’il y allait toujours mollo (C’était pas le mec le plus tranchant qu’il soit) et Patrice, le bourgeois du groupe. Elle était belle la bande à Bazile. Il se priva pour partir en vacances à Dallas ou à Rio.
Rio, ça l’a fait où il s’est essayé au foot et à découvert le plaisir de la marque. Il n’était pas extra, mais avait une grosse frappe. Ce qui l’aidait pour les tirs de loin et les coups francs, au trait désigné par la bombonne de l’arbitre. Par contre, il avait une drôle de façon de placer son ballon sur le point de penalty. Cela lui avait valu un tir au-delà du but, qui avait frôlé une dame avant que la balle ne finisse sa route sur le bitume où un van l’a para. « J’ai mal visé » cause t-il sur le coup. Le conducteur avait déjà connu le cas, sa voiture étant déjà bossue en témoigne son aspect antique, ce qui lui a permis de rester clément, voire sadique car il l’a remercié pour cela. Au Brésil, il a aussi pu visiter le Maracaña. Ce voyage, avec ses bro’, a déchainé en lui une passion du foot. Passion qu’il vivra ensuite à d’Ornano, où il y avait une équipe sympa qui perd, qui gagne mais que, moi-même le conteur de cette histoire, j’aima toujours.
Parce que, t’es beau Malherbe.