Trou hivernal, triste, triste cycle infernal
Revient chaque saison imposer sa raison,
On dit que Malherbe s’affirmait magistral
Urgemment te voilà, ô funèbre oraison.
Hélas, que faire ? Les saisons changent, tu te déguises.
Implacable tu scies la branche de l’espoir
Verdoyant en nos cœurs et fauche les champions
Enivrés d’un départ en boulet de canon.
Reverrons-nous la victoire, sinistre con ?
N’y a-t-il d’autre choix que ton froid glacial ?
Allons, comme chaque fois tu disparaîtras
Lentement mais sûrement, précise le printemps.