Oh le vide! Oh la débâcle!
Oh les mathématiques vilaines qui s’abattent!
L’espoir est aride, on y renâcle,
La traversée devient celle d’un bateau qui démâte.
Qu’as-tu donc Malherbe qui te coupe l’appétit?
Pourquoi donc en hiver trompes-tu le jeu par l’ennui?
N’est-elle pas belle cette Europe, loin dans l’horizon?
Ne mérite-t-elle pas des efforts à foison?
Il est toujours temps, ô club adoré!
Temps de te réveiller, temps de te relancer,
Temps de digérer tes performances passées
Et de grande soif boire le rêve à grande gorgées.
Car nous te suivrons,
Que l’ascension se poursuive ou que la chute soit longue,
Et nous te suivrons encore,
Que nos attentes soient récompensées ou bien vouées à durer.
Il t’appartient donc, Malherbe,
De maintenir le cap ou faire cap sur le maintien,
Tout comme il te revient, Malherbe,
De recommencer à jouer ou déjà commencer à rejouer.