On l’a voulue, on l’a eue la ligue 1, et figurez-vous qu’en plus, on va la garder, veinards qu’on est ! On a assez subi la ligue 2 pour savoir savourer ça, non ? Au moment de monter, tout le monde s’accordait pour dire que la ligue 1 est une fête, slip sur la tête. Et vlà que parce qu’on pourrait prétendre à l’Europe, ça ne profite plus des choses simples, ça fait la gueule dans les tribunes. Toi qui siffles quand on est huitièmes, qu’aurais-tu fait si on avait été dix-huitièmes ? Montré ton cul à la télé ? Menacé de sauter du toit de D’Ornano ? Acheté un maillot floqué Raineau ? Ne sois pas si désespéré, retrouve ton âme de fêtard, vois la saison en noubas, en bringues, en chouilles !
Dimanche 31 janvier : Caen 2 – 0 Nice
Une fête programmée à 14 heures un dimanche, ça sentait un peu le plan foireux. Mais bordel, celle-là était magique. Tout le monde était bien là, les potes, la baraka, le résultat. Pas d’abus, couchés de bonne heure le dimanche soir, pas de gueule de bois le lendemain. Efficace, un beau moment à rééditer.
Mercredi 3 février : Lille 1 – 0 Caen
Celle là aussi elle était risquée, mais elle a moins bien terminé… Faut dire, décider d’aller faire la fermeture de la braderie de Lille en semaine… Des litres de bière, des moules frites mal digérées, j’vous fais pas de dessin… On aurait mieux fait de rester à la maison. Menfin on y retournera quand même l’an prochain. On fera juste l’impasse sur les moules.
Samedi 6 février : Caen 0 – 2 Reims
Sérieux, trois fêtes dans la même semaine ?! Ça ne nous a pas fait peur. On y est allés gaiement. Un peu trop gaiement même. On s’est dit « soyons fous, on fait la soirée au champagne ! ». Mais vous avez remarqué, y’a un moment où le tout champagne ben ça rend tout pété. On y voyait flou, on a perdu l’équilibre, on a rendu tout notre football. Mal au crâne.
Dimanche 14 février : Lyon 0 – 1 Caen
Ça va que nos chéri(e)s sont tolérant(e)s, prévoir une teuf le jour de la Saint-Valentin, c’est gonflé. Mais on est hyper-motivés pour aller pendre la crémaillère du nouveau stade lyonnais, surtout Vercoutre. Le culot, ça nous réussit toujours : on va se pointer sans invit’, retourner leur nouvelle maison et repartir avec les trois points. Et en plus on sera rentrés à temps pour fêter aussi la Saint-Valentin le soir.
Et la suite sera du même acabit : la fête à la maison, recevoir les Bretons pour le derby de la soif, aller fêter la Saint-Etienne, se servir un Monaco, prévoir un son et lumière chez les électriciens d’Ajaccio, animer le pot de départ en Ligue 2 des Troyens… que des missions pour nous ! N’oubliez pas, #LaLigue1EstUneFête putain ! Carpette Diem !