Ah le salaud. Ah le salaud il ne nous aura rien épargné cette saison. Le cru 2016/2017 de Malherbe ressemble à un grand 8. Mais celui dont tu ressors trempé. Par Footatis, le dieu du football joue avec nous comme avec des avions en papier dans la tempête. Sur le plan comptable et footballistique, y’a pire que nous honnêtement. Mais alors on se tape un karma violent. On est devenu des victimes du dieu du foot, on le laisse nous martyriser.
Il prend un pied particulier avec la météo, le mec. L’hiver le plus long de l’histoire de Malherbe nous aura bien servis : la tempête, la pluie, et le brouillard… Un brouillard capable de dissimuler jusqu’aux cernes de Xavier Gravelaine. Et la neige… Une neige capable de recouvrir le crâne chauve de Yahia et de le faire ressembler à Lionel Jospin, de dos. Franchement, faire ça à une défense sereine comme la notre, c’est salaud.
Entre les matchs qu’on n’a pas joués, mais qu’on aurait pu jouer, ceux qu’on aurait dû jouer quand les Nantais étaient encore à la rue, ceux qu’on doit jouer contre Nancy alors qu’on préférerait carrément faire l’impasse vu comme ils nous réussissent… Et je ne parle même pas de nos parcours en coupe, entièrement reportés à l’année prochaine. Franchement on n’a pas été gâtés.
Les matchs de Caen en hiver > les 10 plaies d’Egypte. #DFCOSMC
— Alban Poutra (@PtraAlban) 11 février 2017
En fait, on est à contretemps et, qui plus est, pas armés pour lutter contre cette nature triomphante. Y’a qu’à voir Pat’ Garande, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, toujours avec sa frêle casquette sur la tête et jamais un k-way ou une cagoule digne de ce nom. Z’allez voir qu’on va avoir droit à des pluies acides ou un stade inondé sous les giboulées. Ou l’orage qui fait sauter l’électricité du stade, comme un symbole de notre mental sur courant alternatif. Ou une tornade pour emporter le but adverse en plein match, comme un symbole de notre efficacité par gros temps.
Alors que @meteofrance annonce une invasion de criquets sur D’Ornano samedi prochain pour #SMCLOSC
— Nicolas Claich (@NicoTaupier) 11 février 2017
Accablés qu’on est, on n’a jamais fini de profiter des éclaircies que les gros nuages arrivent déjà. MAIS MAIS MAIS, PAS DE PANIQUE ! Ce sale karma ne scellera pas notre destin ! D’abord, parce que le printemps va arriver (rien à voir avec Ghislain) ! Je n’irai pas jusqu’à parler d’une amélioration en mars, point d’excès d’optimiste, mais les mois d’avril et mai seront forcément plus cléments ! Le dieu du foot s’acharnera naturellement sur les Bretons chez qui, on le sait, le temps est bien plus dégueulasse que chez nous. Et les Corses… ce qu’ils vont prendre… mais eux au moins on sait d’où ils tiennent leur karma.
Sous un ciel dégagé, c’est la tête plus légère et le coeur réchauffé par le soleil que nos hommes se lanceront dans la dernière ligne droite pour assurer, très tranquillement, une 17ème place bien méritée. Allez, les beaux jours arrivent !