La #WAMlemission du 19 janvier a permis de rendre hommage à un célèbre bas-normand dont le geste a défrayé la chronique footballistique mondiale le dimanche précédent, le propulsant ainsi au Panthéon de la Ligue 1. L’occasion était trop belle pour ne pas lui consacrer la célèbre chronique du « Entre ici » !
« Entre ici Tony Chapron, au Panthéon des arbitres abracadabrantesques, des directeurs de jeu décevants, des autoritaires autistes, des flics faillibles, des décideurs débiles, des Lucky-Luke losers, des siffleurs susceptibles et des expulseurs exécrables.
Tel Jésus-Christ tu es passé du statut de guide à celui de suspendu. Toute une carrière d’abnégation zappée par un buzz en mondiovision : tu voulais être Robert Wurtz, tu as fini comme Conchita.
On t’a parfois surnommé le Chapron rouge, et ce même si comme sa mère-grand tu t’es vite dégarni, et ce même si sur le terrain tu fus surtout le grand méchant loup… d’ailleurs, quand tu transportais un petit pot de beurre comme ton célèbre homonyme, c’était pour t’aider à nous la mettre bien profond. Finalement, dans ce conte pour enfants tu as été plus proche du personnage du chasseur, puisque tu as terminé ta carrière en abattant un canari en plein vol.
Tony Chapron, toi tu ne manques pas d’R puisqu’au contraire du chapon tu as posé tes couilles sur le terrain dimanche soir, volant dans les plumes du volatile déjà mentionné. Non, tu n’es pas un chapon puisque dans le civil tu es même un poulet… quoi de plus logique quand on a comme toi commencé le football à Condé. Et oui…né dans l’Orne, aujourd’hui exilé, toute ta vie tu as manqué de Flers.
Comme à beaucoup de grands hommes, la patrie te sera reconnaissante de réussir ta reconversion. Suite à ton tacle fou, ton tacle kung-fu, on te voit bien passer de la loi martiale aux arts martiaux. Tony Chapron bientôt en MMA (rena) ? Travaille ton high-kick, et vise plus haut, qu’on puisse te surnommer Tony Gencives ou même Tony Glandyl, toi qui es capable de mettre Tony Yoka KO, comme disait la regrettée Annie Cordy. Oui, je sais, elle n’est pas morte, mais je trouve que ça claque mieux comme ça.
Certains entrent dans la lumière comme un insecte fou, toi tu en sors avec un geste fou, accélérant ta retraite comme si tu voulais te précipiter, Tony, vers elle. Il est désormais temps de faire ta valise, ta valise en cartons ! »