Autant en emporte le vent, et boudiou, ça souffle en ce moment sur le SM Caen. Mais juste avant de se projeter en avant, emporté par une bourrasque de nouveauté, je voudrais poser un slam pour ceux qui tournent la page, et nous la leur. Je voudrais poser un slam avant tout pour toi Patrice Garande. Patoche, ton collier totem, ton odeur de cigare, ton goût immodéré de la défense à cinq, ta veste Barbour, et surtout ton amour des bonnes choses, on t’a aimé tu sais. Et parfois, quand une histoire touche à sa fin, il faut savoir mettre de côté ses déboires pour se dire joliment au revoir.
Parce que cette séquence de 2012 à 2018, elle était belle, y’a pas à dire, on a vu de bonnes choses ! On va pas refaire le débat des deux dernières saisons où ça s’est joué à un poil de torse qui dépasse de ton polo Patoche, mais quand même, une septième place quoi !
Boudiou, dis-le Patoche, une septième place ! Si tu défends pas ton bilan toi-même, les autres le font jamais pour toi normalement. Bah là moi je le fais. Tu as bloqué l’ascenseur au premier étage, ça n’a certes pas empêché nos cœurs de faire des sauts, mais l’essentiel est là.
Moi je ne l’oublierai pas cette séquence, on l’appellera « l’âge de Pat ». L’ère Patoche. Les années Totem. La Garande Vadrouille.
Ça aura été beau, mouvementé, enthousiasmant, parfois drôle. N’ayons pas ce mauvais réflexe de ne garder que la fin en mémoire vive, prenons un air mélancolique, en plissant un peu les yeux, et trinquons à cette belle époque Patoche.
A toi, comme disait Joe Dassin, mais aussi à tous ceux qui ont incarné ce chapitre et qui ne seront peut-être pas du prochain… A toi Rémy, à toi Juju, à toi Daminou, à toi Vincent, et naturellement à toi Xavier, et à toi JFF… Allez on va pas chialer comme des cons, mais quand même. Mon petit cœur se serre un peu alors j’écourte. Je vous ai tout dit. Si on se quitte, on ne s’oublie pas.
C’était bien, c’était chouette <3
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