Nom : Toufiqui
Prénom : Azzeddine
Poste : Milieu Défensif, Box to Box, Relayeur, Regista, Trequartista et une Margarita pour la 2
Surnom : Azzeddine Zidane
Son départ en 2015 avait beaucoup fait jaser à l’époque, mettant en lumière notre faculté à laisser partir nos meilleurs espoirs. Mais comme Jordan Tell, Azzeddine est aujourd’hui de retour dans son club formateur pour nous aider à voir un peu de jeu.
Milieu de terrain élégant, adepte des redoublements de passes, il faisait encore partie des grands espoirs du club de la capitale : « Gaucher habile dans l’utilisation du ballon, le joueur de dix-neuf ans se fait remarquer par sa tenue et sa gestuelle technique » (culturepsg.com). Alors nous des gauchers techniques on en a … euh … un seul, donc on prend. Pour la tenue faut voir, on a déjà eu Benezet donc on est plutôt blindés maintenant.
Lui et son frère aîné Sabri étaient deux grands espoirs du centre de formation de Malherbe, avant qu’ils ne quittent tous les deux le club. Peut-être qu’un jour ils se retrouveront sous le maillot de Caen mais rien n’est moins sûr : alors qu’Azzeddine critiquait le choix de son frère de s’installer à Rennes, ce dernier l’a très mal pris et Sabri l’a mouché. Effectivement Paris n’avait jamais été son équipe préférée donc il était très surpris qu’Azzeddine aille là.
Points forts :
- Il s’est entraîné avec les plus grands, a pris place sur le banc en Ligue des Champions, c’est donc un niveau au-dessus de Jan Repas qui n’a joué qu’en Europa League.
- Après avoir subi Crivelli, Tchokounté, Bammou ou Ninga, voir un peu d’élégance technique va nous faire le plus grand bien.
Points faibles :
- Il a côtoyé Neymar, Mbappé et Verrati. Son premier toro entre Mbengue, Diaw et Tchokounté risque de provoquer un choc thermique dangereux.
- François Rodrigues : « c’est un profil associatif, il fait jouer les autres ». AH. Eh bah nous v’la bien.
Potentiel d’adulation : 8/10
Le retour de l’enfant prodigue ne peut qu’être un bienfait pour Malherbe. Ses passes millimétrées et ses cheveux au vent vont faire chavirer d’Ornano. Azzeddine Toufiqui, tu es ici chez toi !