Que s’est-il passé vendredi soir pour que Malherbe perde un match largement à sa portée ? La réponse fut peut-être apportée par l’entraîneur en conférence de presse : ses joueurs formeraient « une belle équipe de mièvres ». Voici donc qu’après deux victoires le club rechute, éternelle victime du cojonesvirus.
On sait que Dupraz fonctionne comme un disco rayé, son discours est toujours positif au test au Cerone quand il s’agit de fustiger les mièvres du vendredi soir. Tout juste s’il n’a pas qualifié « le petit Gioacchini » de John Travelota, lui qui semble s’être engagé avec ses joueurs dans un clash plutôt Bee Gees contre Dupraz que Biggie vs Tupac. Sérieux PD, t’en as pas marre de dégainer tes boules à facettes ?
Parce que cela fait un moment que Malherbe subit une épidémie de cojonesvirus qui se caractérise ainsi : plus les testicules enflent, plus le club coule. Logique. Ainsi, dès 2014, le club passait à Stade 2 pour ne pas avoir suffisamment porté ses parties qui nécessitent désormais un passage au stade 3 : on laisse les enfants à la maison et on joue à huis clos.
Nul doute que, de cette façon, il sera évité au stade du Hainaut que l’on passe au stade du haineux dans une ville résiliente qui a longtemps payé d’avoir posé ses couilles sur le Tapie. Peut-être aussi retrouvera-t-on l’équipe sur la piste de la rémission, plus fièvre du samedi soir que chèvres des vendredi noirs, plus réfléchie que sévèrement burnée, plus Blaise Pascal que baisée par Dupraz.