Ami lecteur, épris d’envolées rimbaldiennes et d’amorties zidanesques, salut !
L’an de grâce 2013, millésime centenaire pour notre cher Stade s’est éteint. La nouvelle année m’offre donc l’occasion de te souhaiter, à toi l’ardent passionné, tous mes vœux de bonheur, de plénitude, d’accomplissement, voire d’orgasme ascensionnel ! Eh oui, cette belle saison, marquée du sceau de la commémoration, nous invite nécessairement à effectuer un voyage à travers le temps, mise en perspective toujours nécessaire pour relativiser les résultats parfois médiocres du moment ! Enfin, bordel de m**, ça fait quand même ch** de toujours se faire remonter deux pions d’avance par d’illustres anonymes d’un championnat de péquenauds patentés ! Ahem, je te prie de bien vouloir excuser ce dérapage langagier si peu approprié sous mon auguste plume.
Pour la deuxième partie de championnat, gageons-donc que les mannes des glorieux anciens veilleront complaisamment sur les destinées de la « bande à Seube ». Vêtus à l’extérieur de l’élégante tenue aux rayures blanches et noires, portée jadis par Maurice Parat ou Eugène Lesomptier à l’époque illustre du triomphe de « l’association » de ce côté-ci du channel, les Caennais parviendront-ils à décrocher le ticket tant convoité ? Le pari semble bien audacieux au regard du parcours presque chaotique réalisé jusqu’à présent. Mais est-bien là l’essentiel pour toi, fidèle parmi les fidèles, dont la dévotion aveugle n’a d’égale que la pointe de vitesse de Cyrille Watier sur 50 mètres ? Bien sûr, au fond de ta petite âme sensible, tu te dis qu’elle est tout de même bien rude la réalité du supporter malherbiste. Que nenni ! Reprends-toi mon brave ! Pense-donc à ces joutes endiablées auxquelles tu peux assister d’un coin de l’antre d’Ornanesque ! Qui ne rêverait pas d’assister à un tel spectacle, à mi-chemin entre la tragédie grecque et le vaudeville ? Oui, tu es comblé, quand soudain, un contrôle orienté manqué « à la Nabab » te sort de ta léthargie pour t’arracher un sourire narquois. Oui, tu jubiles, lorsque par hasard, Ngolo Kanté se retrouve seul sur la ligne des 5,50 m adverse (avant certes de catapulter le ballon en Seconde I de la Borrelli).
Qu’il me soit donc permis de réitérer mes vœux de bonheur pour suivre cette belle odyssée. Car c’est bien connu, « heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage vers la L1 » (oui je sais, la famille de Joachim va me tomber dessus pour plagiat, mais j’assume).
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