Face à la mise en accusation des putschistes de 2018 comme grands responsables de la situation actuelle du club, et à quelques semaines d’un passage devant la DNCG qui, en l’absence d’un repreneur ou d’une recapitalisation par les actionnaires, fait courir le risque d’un dépôt de bilan, un bien curieux témoignage sous forme de rap, de la part de ce qu’il semble bien être deux des principaux protagonistes de l’époque, a été recueilli dans la boîte mail de We Are Malherbe.
Les images et le son étant assez insoutenables, nous avons préféré, par respect pour eux et leur choix de témoigner sous pseudonyme, vous en livrer une version écrite accompagnée du clip du morceau dont ils se sont inspirés.
Eh! C’est à dire qu’il y avait tellement d’ambiance à cette époque-là!
Et comme nous étions beaux garçons…
Quand je vois qu’on perd de l’argent aujourd’hui alors que ça ruisselait hier…
Les jours passent comme les chaussures…
La vie d’un club ne dure pas longtemps.
Quel est le bilan de nos actifs, hey?
C’est fou ce que le temps passe vite,
Ah si, c’est ce que je me dis aussi quand j’vois le pognon qu’on a perdu jusqu’aujourd’hui
Je repense à nos avances pas toujours aisées
Sans trop dramatiser
Y avait Jeff dans la sauce c’est peut-être ce qui nous a motivé
L’esprit était déjà négation nauséabonde à têtes grisées
On préférait que ça tourne court plutôt que perdre le bébé
L’excès de curiosité était tel
Qu’on s’enjaillait, nous les aînés, en se prenant pour des modèles
À l’époque en Ligue 1 des clubs breakent, sautent, parfois se révèlent
Frèche Boys, Boulogne Boys c’est de l’histoire ancienne
Je me rappelle, y’avait grave de la haine
Y’avait même Gravelaine
C’est vrai qu’on bandait à peine mais on voulait encore ken
Partager nos kiffs, nos ambitions, objectifs, redevenir quelqu’un
Un point commun celui de réussir par tous les moyens
Maintenant j’comprends Ben-Vil que quand on était putschiste
On savait pas ce qu’on voulait faire à part montrer nos bites.
Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé,
Qui aurait pu s’imaginer que le temps se serait si vite écoulé?
Dépôt de bilan, calmement, en s’remémorant chaque instant,
Parler des histoires d’avant comme quand y avait Gilles Sergent.
Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé,
Qui aurait pu s’imaginer que le temps se serait si vite écoulé?
Dépôt de bilan, calmement, en s’remémorant chaque instant,
Parler des histoires d’avant comme quand y avait Gilles Sergent.
Ben-Vil tu te souviens ce qui nous a poussé à investir,
L’oreille scotchée sur le Nokia à l’écoute du SMC qui se déchire?
De là nos premières frimes naissent
Les jeux de rôle, puis les vieilles scènes
Ne cessent de s’enchaîner au SMC dans son système.
Et puis en un éclair nous voici sous les projecteurs
On s’adapte et on domine, professionnel ou amateur
Tu le sais
C’est la monnaie qui dirige le monde, c’est la monnaie qui dirige la terre
Nous propulse aux sommets des titres de là tout s’est passé si vite
C’est boule de neige, premier accroc, négo, promo, quelques photos
Nous les putschistes on part en live et on met la main sur l’asso
Dans les quatres coins de la France on est partis fout’ le dawa
Comme chez les actionnaires de Normandie à Ris-pa,
On a tout déchiré le 17 mai côté Venoix
Pour dégager le prés’ mythique durant un vrai coup d’Etat
Notre tactique nous a mis official, elle nous a donné des ailes,
On a esquivé le plan de rachat aujourd’hui on pleure à cause d’elle.
Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé,
Qui aurait pu s’imaginer que le temps se serait si vite écoulé?
Dépôt de bilan, calmement, en s’remémorant chaque instant,
Parler des histoires d’avant comme quand y avait Gilles Sergent.
Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé,
Qui aurait pu s’imaginer que le temps se serait si vite écoulé?
Dépôt de bilan, calmement, en s’remémorant chaque instant,
Parler des histoires d’avant comme quand y avait Gilles Sergent.
Le temps passe tellement vite, t’as vu comment on a changé
Ky-Ja t’as pris du poids, Ben-Vil toi t’as rapetissé.
Regarde ça se tasse, t’es gris des pieds à la tête,
La fin guette, il te reste encore les lunettes Cartier.
Pas plus que toi frérot, pourtant t’es un jeunot,
Tous les ratés me parlent de toi à chaque coup et de tes exploits au bistrot.
Bâtards! Mais dis-leur que je ne suis plus le même,
Depuis que j’ai raté ma vie en m’attaquant au club que j’aime.
C’est ça, faut qu’on forme une famille, avouer sa dépendance,
Ça n’a jamais été mon heure et pourtant chaque jour j’y pense.
L’horloge tourne, les jours défilent, les années passent, nos vies changent,
On évolue, si Capton revient alors on lui laissera sa chance.
Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé,
Qui aurait pu s’imaginer que le temps se serait si vite écoulé?
Dépôt de bilan, calmement, en s’remémorant chaque instant,
Parler des histoires d’avant comme quand y avait Gilles Sergent.
Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé,
Qui aurait pu s’imaginer que le temps se serait si vite écoulé?
Dépôt de bilan, calmement, en s’remémorant chaque instant,
Parler des histoires d’avant comme quand y avait Gilles Sergent.